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vendredi 30 mars 2012

Démarche HQE

Voici un exemple de démarche HQE*.
Le magasin Leclerc à Pont l’Abbé (29)
La Sacer de Plougastel(29) a réalisé le parking du Leclerc de Pont l’Abbé (29), en respectant au maximum l’esprit éco-citoyen du centre commercial (qui recycle ses déchets en compost et utilise l’énergie éolienne et solaire).
Les couches de forme ont été réalisées avec des matériaux recyclés, de l’ECOFALT (enrobé basse température) a été appliqué en surface. Les caniveaux quant à eux sont remplis d’un substrat naturel qui épure les eaux pluviales et de voirie tout en accueillant une végétation décorative.

 Photo Google Maps
En plein milieu de la photo, les lampadaires du parking.

Description du haut vers le bas:
une éolienne tri pâles.
trois panneaux photovoltaïque.
le luminaire légèrement déporté.
Malgré mes recherches, je n'ai pas trouvé le fabricant, ni les caractéristiques.

Que l'on arrête de nous dire que l'on ne peut pas réduire notre dépendance au nucléaire.

*Haute qualité environnementale

lundi 26 mars 2012

Un rappel de l'histoire ........

20 Minutes.fr du 20 octobre 2011

A six mois de la présidentielle, Nicolas Sarkozy, pas encore déclaré candidat pour 2012, a plaidé pour le nucléaire français, jeudi à Changé (Mayenne), en rendant un hommage appuyé à l'ex-président François Mitterrand, et critiquant la gauche actuelle.

A six mois de la présidentielle, Nicolas Sarkozy, pas encore déclaré candidat pour 2012, a plaidé pour le nucléaire français, jeudi à Changé (Mayenne), en rendant un hommage appuyé à l'ex-président François Mitterrand, et critiquant la gauche actuelle.
Au lendemain de la naissance de sa fille, le président de la République, l'air heureux mais cherchant avant tout à se montrer concentré sur sa tâche, est venu à Changé visiter l'entreprise de tri de déchets Séché Environnement, à l'occasion du 4e anniversaire du Grenelle de l'environnement.
"Si la France possède une électricité plus propre et moins chère" qu'ailleurs en Europe, "elle le doit à une chose, son parc nucléaire" qui est "le fruit d'un programme conçu sous le mandat du général De Gaulle" et "construit dans la quasi-totalité sous les deux mandats de François Mitterrand", a-t-il fait valoir.
"On l'avait oublié !", a-t-il ajouté, mais "j'aimerais que ceux qui ont été ses collaborateurs (...) ne viennent pas nous expliquer maintenant qu'il faut s'empresser de démonter ce que le président Mitterrand justement s'était empressé de monter".
"Ou alors, il y a une incohérence, une de plus", a-t-il lancé, déclenchant les applaudissements d'une salle acquise à sa cause. "Eh bien moi, je veux rendre hommage à mes prédécesseurs et notamment à M. Mitterrand, et saluer leur constance à défendre l'indépendance énergétique française", a-t-il dit.
François Hollande, candidat du PS à la présidentielle, défend pour sa part une réduction de la part du nucléaire dans l'électricité produite de 75% à 50% d'ici 2025. Ce qui le met en position délicate avec les écologistes d'EELV, qui réclament une sortie du nucléaire pure et simple.
Autre flèche décochée envers l'opposition: M. Sarkozy a rendu hommage à Nicolas Hulot, candidat malheureux à l'investiture EELV pour 2012, les militants écologistes lui ayant finalement préféré Eva Joly.
"J'ai souhaité un grand ministère de l'environnement durable: c'était l'un des engagements du pacte écologique que j'avais signé avec Nicolas Hulot, un homme que je respecte, un homme de qualité, et je ne comprends pas pourquoi dans notre société, on traite de cette façon des gens de qualité", a-t-il affirmé.
Plaidant pour ses réformes - non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, réforme des retraites - il a assuré que c'était "difficile" de prendre des décisions.
"Bien sûr, on me demande des postes de fonctionnaires, des dotations aux collectivités, des dépenses multiples, mais les Français seraient-ils plus contents de se retrouver dans un pays en situation de faillite ? Regardez ce qui est arrivé à la première nation économique du monde, les États-Unis d'Amérique (NDLR qui ont perdu leur triple A). Je ne souhaite pas que ça arrive à la France", a-t-il dit.
"Naturellement, ces décisions ne sont pas faciles, on est un peu seul quand on prend des décisions difficiles. Mais si on ne veut pas prendre de décisions difficiles, alors, il vaut mieux ne pas être candidat à la présidence de la République", a-t-il poursuivi.
Importé par 20minutes.fr

mardi 20 mars 2012

déchets:Le cauchemar du nucléaire

En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, et tandis que les industriels et certains politiques présentent l'énergie nucléaire comme une énergie propre, maîtrisée et sans impact sur l'environnement et la santé, les auteurs partent en quête d'une vérité qui dérange. Les déchets sont le talon d'Achille du nucléaire, son pire cauchemar. Les populations en ont peur, les scientifiques ne trouvent pas de solution acceptable, les industriels tentent de nous rassurer et les politiques évitent le sujet. Mais qu'en connaissons-nous exactement ? Comment avoir une vision claire d'un domaine couvert depuis toujours par le secret ? Que ce soit en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou en Russie, cette enquête scientifique et politique aborde le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. Un documentaire indispensable pour mieux comprendre des choix qui pèsent lourd sur l'avenir de l'humanité.

(France, 2009, 98mn)
ARTE F
Date de première diffusion: Mar., 13. mars 2012, 22h24

La chaine "ARTE" a diffusé un documentaire sur le devenir des déchets nucléaires.
Il est visible en replay sur ce lien jusqu’à 22H aujourd'hui.
Il y a une rediffusion le Jeudi, 22. mars 2012, 10h30
Ne le manquer pas pour vous faire notre propre opinion.

Une centrale produit des déchets radioactifs.
Tout le monde est d'accord!

Sur le site Web d'AREVA
Il nous explique les différentes étapes du recyclage des combustibles usagés.
==> 4%   de déchets qui ont une durée de vie de plusieurs centaines d'années et non recyclable .

==> 1%   de plutonium.
==> 95% d'uranium
Il recycle 96% du combustible des centrales françaises.
Problème!!! C'est faux!

Arrêtons d'avaler les beaux discourt de nos politiques.
  De gauche comme de droite...
Ils sont les marionnettes du lobby nucléaire.

En faite, AREVA recycle 10% pour en refaire du combustible.
Nous sommes très loin du recyclage du papier, de l'acier ou du verre.

Les 4% restent en France.
Les 86% restant, il sont où? A Tomsk 7 en Russie.
Chaque rectangle faite 10 mètres de long et contient de l'uranium appauvris.
Le déchet ultime du recyclage des 95% du combustible usagé.

Il y a une rediffusion le Jeudi, 22. mars 2012, 10h30 
Ne le manquer pas pour vous faire notre propre opinion.

Dan

dimanche 29 janvier 2012

Changeons d'ère, sortons du nucléaire!

Concours vidéo
Rédisons notre dépendance au nucléaire.

Quel avenir pour nos enfants?

Sortons du nucléaire

Avec ses quelque 80 pages et ses centaines de notes, le rapport dresse tout d’abord un état des lieux froid et précis de l’industrie nucléaire. Au 1er avril 2011, il y avait 437 réacteurs nucléaires en fonctionnement dans le monde alors qu’on en dénombrait 444 en 2002 et 424 en 1989, il y a plus de vingt ans, ce qui traduit une quasi-stagnation sur cette période. En 2009, au niveau mondial, les centrales ont produit 2 558 térawatt-heures, soit 2 % de moins que l’année précédente. Ce déclin de l’énergie nucléaire est confirmé par le fait qu’il a représenté cette même année 13 % de la production électrique mondiale et seulement 5,5 % de l’énergie commerciale primaire. Au citoyen français qui se demande souvent s’il existe une vie en dehors du nucléaire, il n’est pas inutile de rappeler que seulement 30 pays dans le monde ont une production d’électricité nucléaire, dont six d’entre eux (France, Allemagne, Corée du Sud, États-Unis, Russie et Japon) représentaient 73 % de la production totale en 2009. Si l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dénombre 64 réacteurs en construction dans 14 pays, il faut aussi relever qu’environ les trois quarts de ces projets (47) concernent quatre pays seulement (Chine, Inde, Russie et Corée du Sud).

lundi 2 janvier 2012

Balade triste au Japon après le Tsunami du 11 Mars 2011

13 décembre 2011

EN LIGNE – Balade triste dans le Japon d’après le tsunami, via Google street view


C'est une espèce de Google street view du désastre : la filiale nippone de Google a présenté mardi une vaste banque d'images interactives, prises dans la zone du nord-est du Japon la plus touchée par le séisme et le tsunami du 11 mars, qui ont fait près de 20 000 morts et disparus.
Les véhicules de Google ont enregistré ces vues panoramiques dans 82 villes et villages des provinces du Tohoku. L'observateur y déambule à travers des monceaux de débris, croisant des bâtiments éventrés, des vastes étendues transformées en terrains vagues, des bateaux renversés… et mesure ainsi l'étendue de la catastrophe.
A la demande d'internautes, Google Japon a également compilé des images de la même région avant le séisme, offrant ainsi un outil de comparaison saisissant.
Google dit espérer que ces documents constitueront des éléments utiles pour des scientifiques, afin de mieux comprendre ce qui s'est passé le 11 mars 2011 et conserver un ensemble d'archives à transmettre aux générations futures.

vendredi 30 décembre 2011

Envoyez une lettre à Asako House !

Il était une fois une vieille dame dénommée Kumagai Asako qui habitait au bord de la mer. Comme elle adorait son paysage et connaissait les dangers de l’atome, elle lutta de son vivant contre l’implantation d’une centrale nucléaire. En refusant de se séparer de son terrain, elle contraignit un constructeur à déplacer de 250 mètres l’emplacement d’un futur réacteur car le projet était trop proche de sa maison. Elle savait que si elle les laissait construire l'usine, la mer serait contaminée. Malgré des menaces et des tentatives de corruption, elle a tenu bon contre la volonté de la compagnie d’électricité japonaise J-Power. Après sa disparition en 2006, ont conservé cette propriété afin de perpétuer le combat d’Asako. Elles ont dénommé la maison "Asako House" .
 
La maison de la résistance "Asako House" (Oma, Préfecture d’Aomori)
source photo : Kiyoshi Ota/Bloomberg

Envoyez une lettre à Asako House !   

pour que le facteur utilise la route d'accès à la maison

jeudi 29 décembre 2011

Fukushima aurait causé 14000 décès aux Etats-Unis !

Fukushima aurait causé 14000 décès aux Etats-Unis !

Réagissez !
Une revue scientifique américaine vient de publier une étude qui conclue que la catastrophe de Fukushima serait à l'origine de... 14000 décès aux Etats-Unis !
Les deux auteurs de l'étude, Joseph Mangano et Janette Sherman, estiment que ce chiffre, calculé sur 14 semaines,  peut être comparé aux 16500 décès lors des 17 semaines qui ont suivi l'explosion de Tchernobyl, rapporte le Journal of Health Services.
Seulement six jours après la fusion du réacteur nucléaire japonais, les chercheurs ont trouvé des taux de radioactivité des milliers de fois plus élevés que la normale dans l'air, l'eau et le lait. 
Cela touche surtout les nourrissons car 'ils ont des systèmes immunitaires moins développés' selon Mangano , qui ajoute : 'cette étude (…) ne fait qu’augmenter l’inquiétude et suggère fortement de continuer des études de santé pour comprendre le réel impact de Fukushima au Japon et autour du monde. Les découvertes sont importantes pour le débat actuel sur la construction de nouveaux réacteurs et combien de temps on doit conserver les réacteurs vieillissants en service.'
Pour les deux scientifiques, avec la poursuite des recherches, le chiffre de 14000 pourrait encore augmenter...

mardi 13 décembre 2011

Dimanche 11 Mars 2012... Fukushima, 1 Ans déjà

http://www.chainehumaine.org
Le 11 mars 2011 débutait la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui continue aujourd’hui de contaminer le Japon.
Un an plus tard jour pour jour, réagissons pour dénoncer le risque de catastrophe nucléaire en France et pour affirmer, tous ensemble : « sortir du nucléaire, c’est possible ! »
C’est en se mobilisant par dizaines de milliers que les Allemands ont obtenu une décision de sortie du nucléaire d’ici 2022.
Nous aussi, nous devons établir un rapport de force avec ces élites coupées des citoyens, qui nous imposent le danger nucléaire. Indignons-nous, mais surtout rassemblons-nous : c’est en étant nombreux que nous sommes forts.
C’est dès aujourd’hui qu’il nous faut mobiliser largement en vue de la grande chaîne humaine du 11 mars 2012. Informez tous vos contacts en leur envoyant ce message ; faites connaître la chaîne près de chez vous en commandant gratuitement tracts, autocollants et affiches ; parrainez des maillons de la chaîne pour nous aider à organiser la mobilisation ; ... Rendez-vous sur le site www.chainehumaine.org !
Et dans une ambiance familiale, rejoignez la chaîne humaine entre Avignon et Lyon le dimanche 11 mars 2012. Chaque personne compte, et nous comptons sur vous.
Toute l’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"
Indépendants de l’État à 100 %, nous sommes dépendants de vous.
Soutenez notre action, faites un don ! http://www.sortirdunucleaire.org/don
Diffusez l’information en envoyant ce message à vos contacts !
Chacun-e peut s’abonner pour recevoir nos infos :
http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/rezo-info.html
http://www.chainehumaine.org
Si vous ne souhaitez plus recevoir d'information de notre part,
merci d'envoyer un e-mail vide à
rezo-info-unsubscribe@sortirdunucleaire.org
En cas de problèmes, merci de contacter myriam.battarel@sortirdunucleaire.fr

Réseau "Sortir du nucléaire"
http://www.sortirdunucleaire.org
9 rue Dumenge - 69317 LYON cedex 04
Tél : 04 78 28 29 22
contact@sortirdunucleaire.fr

vendredi 9 décembre 2011

Un système solaire hybride

Le solaire n'a pas fini son évolution.
on connaissait:
- le photovoltaïque(électricité)
- le thermique eau chaude
- le thermique à air(mur trombe)


Voici

Un système solaire hybride thermique à eau et photovoltaïque pour un rendement optimal.
                              La généralisation imminente des bâtiments basse consommation conduit les entreprises à rechercher des équipements techniques aux performances inégalées, notamment avec des systèmes solaires thermiques de dernière génération.
Un système hybride, thermique à eau et photovoltaïque, peu faire qu'une maison devient quasi-positive.
Elle produit plus que les habitant ne consomme.

jeudi 8 décembre 2011

Ne jetez plus vos piles usagées, rechargez les!

Nos matériels électronique sont gourmand en piles 1.5v du faite qu'ils ne sont pas tous prévu pour fonctionner avec des piles 1.24v(batteries) rechargeable.

Alors voici peut être une solution?

Économique, écologique et très vite rentabilisé !
Révolutionnaire, ce chargeur de piles universelles, recharge :



  • Les piles rechargeables (NIMH et NiCd)
  • Les piles jetables (LR3- AAA, LR6-AA, LR14, LR20, 9 Volts)
  • jusqu'à 15 fois 

en vente sur ce site

La question est: cela marche ou pas?
Moins chère qu'un lot de pile rechargeable, amortissement rapide!

mercredi 7 décembre 2011

Les Grisons(ch) lancent le premier téléski solaire du monde


Première mondiale dans les Grisons: un téléski solaire  de 450 mètres de long va emmener ses usagers dès cet hiver en haut des  pistes de la commune de Tenna.


Le téléski est muni de 82 ailes solaires qui s'orientent en fonction de la position du soleil.

Le premier téléski solaire au monde va entrer en service cet hiver  dans la vallée de Safien (GR), sur le territoire de la commune de Tenna  (GR). Il fait 450m de long et est équipé de 82 «ailes solaires»  composées chacune de trois panneaux solaires.
Ces «ailes solaires»  produiront annuellement 90 Mégawatts- heures (MWh). Le  remonte-pente consomme environ 25 MWh. Le reste est injecté dans le  réseau.
En fonction du solaire
Les panneaux  solaires sont orientables en fonction de la position du soleil, ce qui  augmente leur efficacité. En cas de chute de neige, les panneaux peuvent  être mis presque à la verticale pour dégager les flocons.
L’investissement  de 1,35 million de francs est financé par les abonnements au téléski,  des dons d’organisations et de privés et des subventions des communes, a  dit à l’ATS le président de la coopérative qui exploite le  remonte-pente, Edi Schaufelberger.
Une fête est organisée le 17  décembre pour marquer l’inauguration officielle de l’installation.  Pendant toute la journée, les remontées sont gratuites.
La tribune de Genève

Bravo la Suisse.
En France, les politiques nous disent qu'il n'est pas possible de se passer du nucléaire.
Ce parapente va produire 3 fois plus qu'il ne consomme.
Si sur chaque bâtiment neuf ou ancien, on installait des panneaux photovoltaïque pour tout ou parti de la consommation de ce même bâtiment, nous pourrions nous passez du renouvellement du parc de centrale.
Ainsi, nous pourrions démanteler les vieux réacteurs!

mardi 6 décembre 2011

Europe-Écologie Les Verts et le Parti Socialiste

Lettre ouverte au Parti Socialiste et à Europe-Écologie Les Verts
La sortie du nucléaire, pour moi c'est clair !

M. Hollande, Mme Joly,

Europe-Écologie  Les Verts et le Parti Socialiste se sont donnés jusqu'au  19 novembre  pour parvenir à un éventuel accord électoral.

Plus de 70 % des Français sont favorables à la sortie du nucléaire *

Ce  n'est pourtant pas la direction dans laquelle s'engage M. Hollande.   Les éléphants du PS rateront-ils l’occasion historique de rompre avec   leurs positions et leur image de dinosaures pro-nucléaires ?
La  candidate d'EELV cédera-t-elle au diktat atomique du PS, piétinant   ainsi cette « responsabilité historique » de sortie du nucléaire dont   elle s'est déclarée porteuse ?

La sortie du nucléaire  est un impératif éthique et écologique, mais  également une orientation  économique incontournable. Pareils enjeux ne  doivent pas être sacrifiés  à la « cuisine » électorale des partis et aux  tractations en vue des  législatives, ni aux pressions de l'industrie  nucléaire.

M.  Hollande, vous persistez à promettre une hypocrite « réduction de la   part du nucléaire ». Mais les quelques centrales dont vous concèderiez   la fermeture sont celles qu’il aurait déjà fallu fermer de toute urgence   du fait de leur vétusté et de leur dangerosité. Les nombreux réacteurs   restants continueront à faire peser sur nous le risque d’un accident   majeur.

Votre récent engagement à poursuivre le  chantier du réacteur EPR de  Flamanville n'est pas acceptable, d'autant  moins qu'il s'agit d'une «  tête de série » dont la construction annonce  le renouvellement de  l'ensemble du parc nucléaire français.  Acceptez-vous donc  l'accumulation, au cours des prochaines décennies,  de milliers de tonnes  de déchets nucléaires supplémentaires, qui  resteront dangereux pour une  durée des millions de fois plus longue que  votre carrière politique ?

Comptez-vous continuer à  dilapider le budget de l'État par dizaines de  milliards d'euros dans le  fonctionnement et la réfection du parc  nucléaire actuel, dans son  renouvellement et dans la recherche sur des  chimères technologiques  (réacteur à fusion ITER, réacteurs dits « de  4ème génération ») ?

Ou  bien préférez-vous créer des centaines de milliers d'emplois en   ré-orientant enfin les investissements vers les économies d'énergie et   les énergies renouvelables, qui contribuent fortement au dynamisme   économique de l'Allemagne et à sa résistance à la crise financière   mondiale ?

J'attends d'un candidat à la présidence de la République qu'il s'engage clairement :

- Pour une sortie complète et définitive du nucléaire ;
- Pour le refus de toute nouvelle construction de réacteur et l’abandon du réacteur EPR (Flamanville, Penly)
- Pour l’arrêt des réacteurs nucléaires ayant dépassé la durée de 30 ans de fonctionnement pour laquelle ils ont été conçus ;
- Pour l'arrêt du « retraitement » des combustibles usés à La Hague, et de l'utilisation du combustible MOX ;
- Pour le gel de tous les projets d'installations d'enfouissement ou de stockage de déchets nucléaires ;
-  Pour une politique énergétique ambitieuse, fondée sur la maîtrise des   consommations d'énergie et sur le développement des énergies   renouvelables, qui créera des centaines de milliers d'emplois comme chez   nos voisins allemands, et nous aidera à sortir de la crise économique.

Pour le citoyen et potentiel électeur que je suis, vous avez le devoir d’aller au-delà des enjeux électoralistes.

Prenez la bonne décision : la sortie du nucléaire, pour moi c'est clair !


Daniel, merci d'avoir agi à nos côtés en signant la lettre ouverte !

Avec nous, faites encore monter la pression d'un cran, vous aussi :

1- Encouragez tous vos contacts à signer la lettre ouverte, en leur transférant le lien : http://www.sortirdunucleaire.org/cyberactionPS

2-  Téléphonez au siège national du PS, au 01 45 56 77 00. Expliquez  votre  exigence : le candidat socialiste doit s'engager explicitement  pour la  sortie du nucléaire. Grâce à vous, nous allons être des milliers  à  appeler le PS : les oreilles de François Hollande vont siffler !

3- Continuez l'interpellation sur le web !

Si  vous avez un compte Facebook, rendez-vous sur la page de François   Hollande, et faites-lui part de votre exigence qu'il s'engage pour la   sortie du nucléaire : http://www.facebook.com/francoishollande.fr
Sinon envoyez-lui un message par le formulaire de contact de son site de campagne, qui se trouve en bas de cette page : http://francoishollande.fr/presentation

Interpellez également Éva Joly :
- sur Facebook :http://fr-fr.facebook.com/EvaJoly.fr
- par le formulaire de contact d'Europe-Écologie Les Verts : http://www.eelv.fr/4710-contact/

4-  Votre soutien est essentiel pour nous aider à renforcer nos actions.   Si vous êtes imposable, votre don est déductible à 66 % de vos impôts,   et un don de 30 € ne vous coûtera en réalité que 10,2 € : http://www.sortirdunucleaire.org/don

Nous vous remercions chaleureusement pour votre implication à nos côtés !

Toute l'équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"

lundi 5 décembre 2011

AREVA condamnée !



Victoire sans précédent : AREVA condamnée !



Soutenez nos actions juridiques contre l’industrie nucléaire !



Le  30 septembre 2011, le Réseau "Sortir du nucléaire" a remporté une  victoire judiciaire sans précédent contre l’industrie nucléaire aux  cotés d’autres associations.

AREVA a en effet été condamnée en appel pour pollution des eaux,  suite au déversement en juillet 2008 de 74 kg d’uranium, matériau  hautement radioactif, dans les cours d’eaux avoisinant le site nucléaire  du Tricastin dans la Drôme. La pollution correspondait à 27 fois la  limite annuelle des rejets autorisés. La population a été privée d’eau  potable et des lieux de baignade ont été pollués.
Cette condamnation écorne sérieusement l’image "respectable" que l’industrie nucléaire française essaie de se donner.
Parallèlement à nos actions de mobilisation et d’information,  le Réseau "Sortir du nucléaire" a décidé de se doter d’une véritable  stratégie judiciaire sur le long terme pour entraver efficacement  certains projets de l’industrie nucléaire.
Pour cela, nous avons besoin de votre soutien !

Découvrez également notre nouveau blog juridique, qui présente nos  actions juridiques en cours, et vous explique comment participer à la  surveillance des installations nucléaires.
Ensemble, mettons fin à l’impunité des exploitants de sites nucléaires !
Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement à nos côtés.
Toute l’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"

vendredi 11 novembre 2011

Europe-Écologie Les Verts et le Parti Socialiste

Lettre ouverte au Parti Socialiste et à Europe-Écologie Les Verts
La sortie du nucléaire, pour moi c'est clair !

M. Hollande, Mme Joly,

Europe-Écologie Les Verts et le Parti Socialiste se sont donnés jusqu'au 19 novembre pour parvenir à un éventuel accord électoral.

Plus de 70 % des Français sont favorables à la sortie du nucléaire *

Ce n'est pourtant pas la direction dans laquelle s'engage M. Hollande. Les éléphants du PS rateront-ils l’occasion historique de rompre avec leurs positions et leur image de dinosaures pro-nucléaires ?
La candidate d'EELV cédera-t-elle au diktat atomique du PS, piétinant ainsi cette « responsabilité historique » de sortie du nucléaire dont elle s'est déclarée porteuse ?

La sortie du nucléaire est un impératif éthique et écologique, mais également une orientation économique incontournable. Pareils enjeux ne doivent pas être sacrifiés à la « cuisine » électorale des partis et aux tractations en vue des législatives, ni aux pressions de l'industrie nucléaire.

M. Hollande, vous persistez à promettre une hypocrite « réduction de la part du nucléaire ». Mais les quelques centrales dont vous concèderiez la fermeture sont celles qu’il aurait déjà fallu fermer de toute urgence du fait de leur vétusté et de leur dangerosité. Les nombreux réacteurs restants continueront à faire peser sur nous le risque d’un accident majeur.

Votre récent engagement à poursuivre le chantier du réacteur EPR de Flamanville n'est pas acceptable, d'autant moins qu'il s'agit d'une « tête de série » dont la construction annonce le renouvellement de l'ensemble du parc nucléaire français. Acceptez-vous donc l'accumulation, au cours des prochaines décennies, de milliers de tonnes de déchets nucléaires supplémentaires, qui resteront dangereux pour une durée des millions de fois plus longue que votre carrière politique ?

Comptez-vous continuer à dilapider le budget de l'État par dizaines de milliards d'euros dans le fonctionnement et la réfection du parc nucléaire actuel, dans son renouvellement et dans la recherche sur des chimères technologiques (réacteur à fusion ITER, réacteurs dits « de 4ème génération ») ?

Ou bien préférez-vous créer des centaines de milliers d'emplois en ré-orientant enfin les investissements vers les économies d'énergie et les énergies renouvelables, qui contribuent fortement au dynamisme économique de l'Allemagne et à sa résistance à la crise financière mondiale ?

J'attends d'un candidat à la présidence de la République qu'il s'engage clairement :

- Pour une sortie complète et définitive du nucléaire ;
- Pour le refus de toute nouvelle construction de réacteur et l’abandon du réacteur EPR (Flamanville, Penly)
- Pour l’arrêt des réacteurs nucléaires ayant dépassé la durée de 30 ans de fonctionnement pour laquelle ils ont été conçus ;
- Pour l'arrêt du « retraitement » des combustibles usés à La Hague, et de l'utilisation du combustible MOX ;
- Pour le gel de tous les projets d'installations d'enfouissement ou de stockage de déchets nucléaires ;
- Pour une politique énergétique ambitieuse, fondée sur la maîtrise des consommations d'énergie et sur le développement des énergies renouvelables, qui créera des centaines de milliers d'emplois comme chez nos voisins allemands, et nous aidera à sortir de la crise économique.

Pour le citoyen et potentiel électeur que je suis, vous avez le devoir d’aller au-delà des enjeux électoralistes.

Prenez la bonne décision : la sortie du nucléaire, pour moi c'est clair !


Daniel, merci d'avoir agi à nos côtés en signant la lettre ouverte !

Avec nous, faites encore monter la pression d'un cran, vous aussi :

1- Encouragez tous vos contacts à signer la lettre ouverte, en leur transférant le lien : http://www.sortirdunucleaire.
org/cyberactionPS

2- Téléphonez au siège national du PS, au 01 45 56 77 00. Expliquez votre exigence : le candidat socialiste doit s'engager explicitement pour la sortie du nucléaire. Grâce à vous, nous allons être des milliers à appeler le PS : les oreilles de François Hollande vont siffler !

3- Continuez l'interpellation sur le web !

Si vous avez un compte Facebook, rendez-vous sur la page de François Hollande, et faites-lui part de votre exigence qu'il s'engage pour la sortie du nucléaire : http://www.facebook.com/
francoishollande.fr
Sinon envoyez-lui un message par le formulaire de contact de son site de campagne, qui se trouve en bas de cette page : http://francoishollande.fr/
presentation

Interpellez également Éva Joly :
- sur Facebook :http://fr-fr.
facebook.com/EvaJoly.fr
- par le formulaire de contact d'Europe-Écologie Les Verts : http://www.eelv.fr/4710-
contact/

4- Votre soutien est essentiel pour nous aider à renforcer nos actions. Si vous êtes imposable, votre don est déductible à 66 % de vos impôts, et un don de 30 € ne vous coûtera en réalité que 10,2 € : http://www.sortirdunucleaire.
org/don

Nous vous remercions chaleureusement pour votre implication à nos côtés !

Toute l'équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"

dimanche 11 septembre 2011

Fukushima, six mois de mensonges et de désinformation

11 septembre 2011 - 6 mois de Fukushima

Fukushima, six mois de mensonges et de désinformation


Ce 11 septembre 2011, six mois se seront écoulés depuis le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Six mois que Tepco, l’ensemble du lobby nucléaire, le gouvernement japonais, mentent et désinforment les citoyens du Japon et du reste de la planète. Six mois déjà, à lutter contre l’opacité, à tenter de démêler les fils de la vérité, concernant la situation des réacteurs, la contamination de l’environnement, des habitants et des aliments. A la veille du 11 septembre 2011, nous sommes toujours confrontés à un mur de censure.. Les grandes catastrophes nucléaires de l’histoire, de Mayak à Fukushima en passant par Tchernobyl, se suivent… la désinformation reste entière, et nous, citoyens du Japon et d’ailleurs, sommes les premières victimes. Ce silence doit cesser..
Le Réseau “Sortir du nucléaire“ souhaite ici fournir un aperçu – sans prétendre être exhaustif – de la situation des populations dans la préfecture de Fukushima à ce jour. Ce dossier met en valeurs certains aspects scandaleux de la gestion de la catastrophe par les autorités japonaises qui sont passés inaperçus dans les médias en France. Alors que l’accident n’en est qu’à son commencement, le Japon en a-t-il tiré les leçons ?

Plus d'infos...
Voir le court métrage d’anticipation dans un Tokyo post-nucléaire réalisé par Yukihiro Shoda.

La France joue t'elle la transparence? La centrale de Paluel

samedi 6 août 2011

Les militants écologistes font peur au gouvernemant et à AREVA

Parole de militant

Moi, Xavier F., écologiste et citoyen ordinaire

Je m’appelle Xavier, j’ai 38 ans. Je vis en couple sans enfants, dans le nord des Yvelines, en banlieue parisienne. Je suis originaire du Sud-Ouest. J’ai longtemps travaillé dans l’industrie agroalimentaire ; je m’occupais de la gestion de la qualité. En 2005, j’ai souhaité gérer un point de vente parisien de l’entreprise dans laquelle je travaillais. En 2009, je me suis lassé, et j’ai décidé de me réorienter professionnellement. Après un bilan de compétences, j’ai réalisé une formation dans le domaine des énergies solaires, et obtenu un certificat de formation professionnelle. J’ai décroché un CDI dans l’entreprise qui m’avait accueilli pour mon stage. À cette époque, mon entreprise avait de nombreux chantiers en perspective. Les choses se sont cependant rapidement dégradées puisque, seulement neuf mois plus tard, mon patron n’arrivait plus à assurer correctement le versement des salaires : en effet, dans l’intervalle les conditions d’aide au secteur photovoltaïque avaient changé plusieurs fois, et un moratoire avait été décrété. Du coup, il y a un mois en juin 2011, j’ai du convenir avec mon entreprise d’une rupture conventionnelle de contrat.

« Malgré les difficultés du secteur, je souhaite toujours travailler dans les énergies renouvelables »

Aujourd’hui, je souhaite toujours travailler dans les énergies renouvelables, malgré les difficultés que connaît le secteur. J’aimerais pouvoir créer mon entreprise et travailler à mon compte. Ce choix professionnel fait partie d’une démarche globale : même si je me considère comme un citoyen tout à fait « normal », je m’applique à respecter mes valeurs. Pour moi, il n’y a rien de très extraordinaire : résidant en Ile de France, je privilégie les transports en commun pour mes trajets domicile/lieu de travail, même si pour circuler de banlieue à banlieue, je préfère le deux-roues. Ma compagne possède une voiture, que nous utilisons très peu. Je fais du sport dans un club auquel je donne un peu de mon temps libre comme bénévole. Je ne suis pas citadin à la base, mais j’aime profiter des avantages que la région parisienne offre : expositions, concerts, sorties, je ne me prive pas vraiment. Ma vie n’a rien d’austère, bien que je m’efforce de vivre de manière responsable. Ne pas gaspiller, être un consommateur attentif et avisé, faire la différence entre besoins réels et envies… C’est une question de principes : je suis fatigué de ce marketing agressif et omniprésent qui nous infantilise et nous dicte nos modes de vie. A-t-on vraiment besoin de nous pousser à consommer des choses inutiles ? Ne sommes-nous pas assez adultes pour décider de nos besoins et de nos envies ? Que se passe-t-il si demain, nous cessons de consommer « bête » et réfléchissons avant d’acheter ?

« Plus nous serons exigeants vis-à-vis des fabricants, plus ceux-ci se verront forcés de modifier leurs pratiques »

C’est la même chose pour l’alimentation : pourquoi acheter des oignons produits en Italie ou en Espagne, puisque nous avons les mêmes qui poussent ici ? Sans être totalement « locavore », je privilégie au maximum les produits qui ne viennent pas de loin, et je suis très attaché aux produits issus de l’agriculture biologique. Je n’achète que peu de produits élaborés : je préfère passer une demi-heure à cuisiner le soir et savoir ce que j’ai dans mon assiette, plutôt que d’acheter des produits transformés avec des étiquettes obscures où je ne comprends pas très bien quels ingrédients y sont inscrits. Pour ce qui est des autres produits de consommation, je m’oriente systématiquement vers des produits qui garantissent un impact environnemental moindre, et plus ils sont issus de la filière équitable, mieux c’est. Ce n’est pas toujours évident, mais je suis convaincu que plus nous serons exigeants vis-à-vis des fabricants, plus ceux-ci se verront forcés de modifier leurs pratiques. Mon mode de vie actuel s’est mis en place progressivement. Mon arrivée en région parisienne a été un vrai bouleversement : j’ai été effaré par la saturation des réseaux de circulation, par la pollution atmosphérique, par ce bétonnage anarchique et incessant. Tout cela paraît tellement absurde, quand on vient d’une petite ville provinciale. On continue de construire des logements dans des cités-dortoirs, alors que les moyens de transports sont tous saturés. On bâtit des zones d’activités, des zones de consommations, des zones de résidences, des zones de bureaux. Quel monde de fous ! Un jour, un peu par hasard, dans mon village d’origine, j’ai assisté à la projection d’un film de Jean-Paul Jaud, Nos enfants nous accuseront. Ce film a été un électrochoc pour moi, et a été l’un des éléments déclencheurs de mon engagement quotidien aujourd’hui. Depuis ce film, je consomme bio, je suis de près les informations et les documentaires en rapport avec l’environnement. Je m’intéresse aux associations, au Réseau "Sortir du nucléaire" bien sûr, mais aussi à Greenpeace, Surfrider Foundation, Les Amis de la Terre, Kokopelli, Terre de liens… Je suis de nature curieuse, alors j’ai découvert toutes ces associations au fur et à mesure de mes recherches. Tous ces acteurs ont fait de moi le citoyen responsable, écologiste et humaniste que je crois être aujourd’hui.

« J’ai été profondément choqué par la gestion des évènements de Fukushima »

Fukushima a eu l’effet d’un révélateur pour moi. Pas seulement la catastrophe en elle-même, terrible et qui ne fait que commencer, mais la façon dont les évènements ont été « gérés » par les instances dirigeantes : la manière dont ils ont minimisé les faits, occupé tous les plateaux de télévision possibles pour défendre contre « vents et tsunamis » l’industrie du nucléaire. Leurs arguments étaient tellement navrants, dignes du comptoir du Café du Commerce : la fameuse indépendance énergétique que procure le nucléaire, son soi-disant faible coût, la supériorité technologique de l’expertise française... Pas un débat où « l’expert scientifique en nucléaire » ne soit un employé ou un retraité d’EDF, d’Areva, du CEA... Apothéose : la réaction du Ministre de l’Energie Eric Besson, qui quitte le plateau de l’émission « Capital » de M6, ulcéré par les commentaires du présentateur sur les problèmes de sécurité, lâchant au passage le désormais célèbre « Fait chier, j’me casse ! ». Ce spectacle est pour moi profondément choquant : des dirigeants sourds à tous les arguments et raisonnements, qui défendent obstinément le nucléaire. À cela s’additionnent les pages entières de publicité déversées dans la presse écrite pour faire l’éloge du nucléaire par EDF et le soutien d’Areva à la fédération Française d’athlétisme pour se donner une bonne image. Est-ce normal de pouvoir se refaire une virginité en signant un chèque, aussi conséquent soit-il ? Est-ce acceptable que la presse soit arrosée par EDF, rendant par conséquent toute critique infiniment plus périlleuse ? Je considère plus que jamais, dans ce contexte de campagne pour les élections présidentielles, qu’il est du devoir de chacun de militer, s’informer, débattre à tous les niveaux, afin que les futurs électeurs puissent entendre toutes les informations, et pas seulement le discours rôdé d’EDF, d’Areva et de leurs représentants politiques.

« Je passe mon temps à justifier mon choix professionnel »

J’ai remarqué que, depuis que j’ai décidé ma reconversion professionnelle dans le domaine des énergies renouvelables, je reçoit régulièrement des réflexions de personnes qui, sans vraiment connaître le sujet, ont des a priori négatifs sur ces énergies. Dans le meilleur des cas, mes interlocuteurs manifestent de la curiosité : on me demande si « ça marche » vraiment. Mais le plus souvent, ce sont des réactions de rejet : on va souvent jusqu’à me dire que ces sources d’énergies sont « pire » que les énergies conventionnelles, que ce n’est pas rentable, que ce n’est pas fiable, pas recyclable… Quand on me laisse l’occasion d’expliquer un peu le fonctionnement de ces énergies, ces préjugés fondent systématiquement comme neige au soleil. Vraisemblablement, les gens répètent sans trop réfléchir les bribes d’informations erronées entendues ça et là. Par exemple, ils ne savent même pas ce qu’est un panneau photovoltaïque, ni de quoi il est composé, mais « on » leur a dit que ce n’est garanti que 10 ans, et « il paraît que » ce n’est pas recyclable. C’est aussi cette désinformation ambiante, ainsi que le manque de débats sur ces sujets qui me poussent à militer. Être un citoyen engagé m’oblige à devoir me justifier souvent, et cela dans n’importe quel cadre : aussi bien à un apéritif entre copains que dans un repas de famille, ou au sein de mon club de sport. J’ai parfois l’impression étrange que certains ne sont pas loin de considérer que l’écologie, d’une manière générale, pourrait leur faire du tort, et je décèle presque de l’agressivité chez certains. Cette agressivité, je l’ai subie de plein fouet lors d’une manifestation à laquelle j’ai récemment participé. Le 8 juillet dernier, un tractage avait été organisé par le Réseau "Sortir du nucléaire" devant l’enceinte du Stade de France, pour informer les spectateurs à propos des activités d’Areva. En effet, Areva est devenu le sponsor officiel de la Fédération Française d’Athlétisme, ce qui l’autorise à donner son nom à la compétition « Meeting Areva ». Les tracts avaient simplement une visée informative : il s’agissait d’expliquer qui est Areva, quelles sont ses activités, pourquoi elle essaie de se racheter une image sur les valeurs du sport et de l’athlétisme, pourquoi elle s’attache à financer des sports « décarbonés », etc. Il est important que les citoyens et amateurs d’athlétisme sachent qui se cache derrière le généreux mécène.

« Nous avons été encerclés par des CRS, puis parqués dans un bus avec le chauffage au maximum »

Nous n’avons même pas eu le temps de commencer la distribution de tracts puisque, visiblement informés de notre venue, des CRS nous ont encerclés dès notre arrivée et empêchés d’accéder aux abords du Stade de France. Ils nous ont ainsi retenus pendant un moment, sans nous donner d’explication, puis nous ont embarqués dans un car pour un contrôle d’identité. On a été conduits au commissariat de Saint-Denis. La moitié du groupe est restée là et l’autre moitié, dont je faisais partie, a été redirigée vers celui d’Aubervilliers. Tout cela a pris environ 3 heures et a ainsi rendu impossible notre tractage. Seuls deux groupes, qui avaient pris un itinéraire différent, ont pu distribuer des documents et aborder les spectateurs du meeting. Même si c’était la première fois que je participais à ce genre d’actions, je m’attendais à ce que nous soyons un peu « chahutés ». On avait pris soin, au préalable, de se répartir en petits groupes, pour ne pas constituer un rassemblement de personnes. J’ai été stupéfait de constater le nombre de CRS présents uniquement pour nous, et effaré de constater que nous avions été parfaitement identifiés en amont (à une erreur près : une jeune femme qui se rendait au meeting sur invitation d’Areva a été embarquée avec nous…). La mise en œuvre de tels moyens m’a confirmé à quel point le gouvernement est sur la défensive sur le sujet du nucléaire, et qu’il ne lésine pas sur les moyens pour faire taire la contestation. Avant de me rendre à ce rendez-vous militant, je craignais un peu de me retrouver avec des activistes virulents qui auraient pu envenimer les rapports avec la police. En même temps, j’avais également peur que les CRS fassent du zèle. J’ai été agréablement surpris par le comportement des militants présents : même si certains tenaient à résister à l’action des CRS et à se faire entendre, il n’y a eu aucun dérapage de notre côté ; au contraire, l’ambiance était plutôt sereine, même si nous étions tous franchement écœurés par cette arrestation arbitraire. J’ai aussi tout de suite ressenti une certaine solidarité entre nous même si, pour bon nombre, nous ne nous connaissions pas avant d’arriver là. Mais je tiens également à signaler le bon comportement de la police : arrivé au commissariat, l’un d’eux a fini par nous écouter et a demandé à son supérieur que le cas de la jeune femme, qui allait au meeting et qui avait été embarquée avec nous par erreur, soit traité à part, en faisant ensuite ce commentaire : « c’est vraiment n’importe quoi ! ». Il mérite selon moi d’être cité comme exemple. Par contre, le comportement des CRS n’a pas été franchement exemplaire : ils ne nous ont pas dit pourquoi nous étions arrêtés (et pour cause, il n’y avait aucune raison valable et certains policiers n’étaient pas franchement à l’aise quand on insistait un peu pour avoir des explications). Les seuls CRS qui répondaient à nos questions prétendaient qu’ils ne savaient pas, que ce n’était pas eux qui décidaient. Tout a été fait pour nous mettre en défaut : le chauffage a été poussé au maximum dans le bus, en nous laissant plus de 20 minutes en plein soleil. Je pense qu’ils souhaitaient nous mettre à bout, nous énerver, sans doute dans l’espoir de nous pousser à faire quelque chose que l’on aurait pu ensuite qualifier d’outrage. Les policiers des deux commissariats ont tenté à plusieurs reprises de nous interdire l’usage de nos téléphones en dehors, bien sûr, de toute justification légale puisque officiellement rien ne nous était reproché. Enfin, certains CRS se sont comportés de manière affligeante : ils se sont ouvertement moqués de nous lorsque nous leur avons demandé d’éteindre le chauffage, et ils n’ont pas hésité à faire des remarques totalement déplacées, notamment sur le fait qu’il y ait des Japonais avec nous. Je croyais naïvement que les agents de police étaient soumis à un devoir de réserve, malheureusement, certains d’entre eux s’évertuent à entretenir le cliché du policier raciste, bête et méchant. Pour ceux là, la présomption d’innocence ne pèse pas lourd, surtout quand vous ne partagez pas leur idées. Lorsque vous êtes entre leurs mains, ils pensent avoir tous les droits, et je dois avouer que ça m’effraie.

« Allons chercher l’information et soyons curieux »

Je souhaiterais vraiment finir sur ce point : pour moi, l’écologie est foncièrement positive. L’écologie va dans l’intérêt du plus grand nombre, et le respect de l’environnement, est la seule voie qui, à mes yeux, ne nous mène pas à une impasse. La main-mise sur la production de l’énergie ou sur le contrôle du vivant ne sert les intérêts que d’une minorité. Nous sommes à un stade où la loi du marché n’est plus adaptée aux réalités de l’épuisement des ressources : plus une matière première est en voie d’épuisement, plus les prix augmentent. Cela accélère son exploitation et permet une débauche de moyens pour la perpétuer (on le voit avec les sables bitumineux, le gaz de schiste...). Ce fonctionnement est complètement insoutenable ! Je ne vais pas reprendre l’argumentaire complet en faveur des énergies renouvelables, mais ce n’est pas en fabricant des centrales toujours plus grosses que l’on résoudra les problèmes d’indépendance énergétique, aussi bien à l’échelle du consommateur que du pays. J’encourage tout le monde à ne pas s’arrêter à l’écran de fumée établi par la puissance économique des grosses sociétés, mais à aller chercher les informations un peu partout. Soyez curieux, ne restez pas passifs et vous pourrez voir où se trouvent les intérêts des uns et des autres. Pour ce qui est du sujet du nucléaire, je conseille vivement le site du Réseau « Sortir du nucléaire » et celui de la CRIIRAD, car il sont tous les deux extrêmement bien documentés, précis, avec des références sérieuses et vérifiables. Il n’y a pas qu’une solution pour une politique énergétique durable. J’aimerais qu’on cesse avec les clichés les plus idiots, du genre « pour remplacer le nucléaire, il faudrait une éolienne tous les 200m ». Résoudre les problèmes énergétiques en France, c’est un ensemble d’actions à mener, qui sont toutes complémentaires (voir le scénario Négawatt). Cela se fait déjà dans d’autres pays, notamment dans certaines régions d’Allemagne, alors pourquoi continuer à cotiser bien sagement chez Areva en prenant des risques énormes ? Enfin, en attendant que les lignes bougent en France, il existe tout de même une possibilité de ne plus financer intégralement le nucléaire : Enercoop (nos impôts paient toujours la recherche, la présence de l’armée Française au Niger, etc... et il faudra en payer encore pour le démantèlement des centrales, la gestion des déchets...). En résumé : informons-nous correctement et ensuite agissons. Cela permettra peut-être qu’un jour, je ne voie plus passer de train de containers avec le sigle des matières radioactives en attendant mon RER…

Xavier F., écologiste et citoyen ordinaire

Pourquoi??

En France, il est installé 5 000 Kw de photovoltaïque, alors qu'en Allemagne, il est installé 50 000 Kw...
L'un subventionne les installations, l'autre NON!
L'un persiste dans sa course vers le tout nucléaire pendant que l'autre ferme, va fermer ces centrales nucléaire au profit des énergies renouvelables, durables mais en utilisant aussi l'énergie nucléaire de la France pendant la transition...

Pour ma part, j'ai souscrit un contrat Enercoop 3 Kw et vous?

Dan

dimanche 15 mai 2011

Sortons du Nucléaire.

Mobilisons-nous contre le nucléaire et ses déchets dangereux

A l'occasion du transport le plus radioactif du monde, les vendredi 5 et samedi 6 novembre 2010, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à des rassemblements et à des actions de sensibilisation dans un maximum de gares SNCF de France pour dénoncer les transports nucléaires qui sillonnent les routes et les voies de chemin de fer.


Ensemble, faisons la lumière sur l'impasse nucléaire.


Dans le cadre de l'appel ci-dessous avec Greenpeace, des mobilisations seront organisées le long du trajet du transport (Manche, Calvados, Eure, Seine Maritime, Somme, Pas de Calais, Nord, Aisne , Ardennes, Meuse, Moselle, Meurthe et Moselle, Bas Rhin) et tout particulièrement dans les villes de Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg.
Pour connaître les horaires de passage du convoi, en savoir plus sur ce transport et agir à nos côtés partout en France :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/train-d-enfer-transport-la-hague/
Pour agir près de chez vous, nous mettons du matériel à votre disposition (banderole, affiche, tract, tee-shirts…).
Merci pour votre action à nos côtés.
Contact :
Laura Hameaux
Coordination Nationale des groupes et actions
Réseau Sortir du nucléaire
Mobile: +33 (0)685230511
Tel: +33 (0)320179491
Mail: laura.hameaux@sortirdunucleaire.fr

Tchernobyl, Fukushima. Plus jamais ça!!!

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Signez la pétition urgente
Signez aujourd’hui la pétition urgente pour refuser que les enfants japonais puissent être légalement exposés à des doses élevées de radioactivité !
Merci de diffuser cet appel le plus largement possible.
En France comme en Allemagne, 20 mSv/an est le seuil maximal d’irradiation recommandé pour les travailleurs du nucléaire. Au Japon, la loi sur les normes du travail interdit aux personnes de moins de 18 ans de travailler dans ces conditions. De plus, les nourrissons et les enfants sont plus vulnérables aux radiations que les adultes.
Or, le 19 avril 2011, le gouvernement japonais a décidé de relever de 1 mSv/an à 20 mSv/an la norme de radioprotection pour les écoles de la préfecture de Fukushima, où plusieurs réacteurs nucléaires sont en perdition depuis le 11 mars et relâchent de grandes quantités de radioactivité dans l’environnement.
Permettre que des enfants soient exposés à de telles doses de rayonnements, très dangereuses pour leur santé, est révoltant et inhumain. Nous condamnons fermement cette décision intolérable et en demandons instamment l’annulation immédiate.
Signez la pétition dès maintenant !
Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement à nos côtés.
L’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"
Réseau "Sortir du nucléaire"
http://www.sortirdunucleaire.org
Tél : 04 78 28 29 22
                                      contact@sortirdunucleaire.fr